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L'imprédictible livre (trilogie), poèmes écrits en février, septembre 2023 et en août 2024.
Le recueil est composé de trois livrets titrés "Polyphonique offrande", "L'imprédictible livre" et "Monade Originelle".
Le recueil paraîtra aux Editions Phloème en 2025.
Laurie Courtois Valdèz, du comité de lecture des Editions Phloème écrit :
Merci pour la lumineuse lecture dont m'a fait don L'imprédictible livre. Réellement, c'est toujours en un fin tissu de lumière que se déploient vos mots, je ne sais pourquoi je songe alors à cette aube de paupière qu'est la levée du tissage de la soie, un geste précis et absolument vivant; et votre écriture tient son minéral dans cette même précision, et dans toutes les orbes de la vie. J'ai été sensible de votre texte à ce qu'il en appelle d'intime. D'autant plus que l'intime est sans doute ce qui manque le plus à l'homme désormais - non qu'il n'en ait point, mais qu'il ne le pense plus - et vous, poète, justement parce que vous êtes poète, retracez ce chemin infini du vital au vivant, de ce qui tient d'écart, de tensif et de médian et qui de l'intime fait croissance. Tout dans votre texte nous rappelle à l'issue de l'Homme - non la résolution, non la source, non l'origine fantasmée, même si le mot toujours lui allie l'hymne et l'azur (la remontée de l'écho, du souffle, de l'arbre), - mais tout ce qui fait racine, crêtes, étoiles et sang, ce que taille le silence et ce que laisse d'abîme l'amour. Tout ce qui nous rappelle ce qui s'échappe et ce qu'échappe toujours de Nous la Parole.
L'éditrice Lara Dopff écrit : "L'imprédictible livre est pour moi dans son ouverture un mélange d'Apocalypse et de Cantique des cantiques, c'est saisissant dans sa langue, et puis le Cantique des cantiques l'emporte (car tu es indéniablement tendu vers cet au-delà) pour que germe la lettre, les lettres et l'arbre - encore une fois la quête ultime de l'arbre à lettres pour l'inouïe prière de survivre. Ce début est pour moi comme une maturité d'écriture, d'un recueil à l'autre ta "jeune" écriture se décuple et ici il y a pour moi une maturité, une décantation dans ce début. Dans la seconde partie tout devient linguistique, l'amour, elle, toi, l'humain, le monde [...] - à un tel point que la disparition est renversée, ce n'est plus "nous quitterons [terre]", ni "nous quitterons le livre" mais nous quittera le livre - car le seul monde, le seul vivant qui demeure est livre."
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