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Delta d'errance (pages 7 et 11)
Halo du visage d’un miroir à la nuit
Souvenant dérive temporel l’ennui
Fébrile éveil en de déchirées visions
Rénove ma fugue vers une élision.
Empierrement des amnésiques cieux
Fracture corollés tes vents insoucieux.
Élève âgé le temps lapidée la grève
Hâlé naît d’aria mesuré ton rêve.
Sphère évanescente d’inertie la sente
Roule insulaires paroles traçantes.
S’échappe de la mémoire le flot des mots
En la rivière des sons gangrènent les maux.
Élixir d’insomnie bravant les orages
Aura du souffle en la bouche du mirage
Mouvance des rais tout près de ma mémoire
Brisant l’équilibre filent les déboires.
Friche emmurée depuis un oubli échancré
Apercevable amour aux envolées encrées
Contre toi poussiéreuse dort l’effilure
Audible ride altérant ton allure.
Soleil exalté au tempo de sentence
Abdique en le creuset de l’inexistence.
Éteint le diamant aux mille florules
Sur d’abstrus tisons dépossédé il brûle.